Jeudi 22 février, la plantation symbolique d’un chêne des marais – qui trônera au coeur du futur groupe scolaire du Bas marais – a rassemblé les financeurs et les acteurs de ce projet phare du mandat, à pieds d’oeuvre depuis quatre ans.
Le futur groupe scolaire représente un investissement de 11 millions d’euros TTC, co-financé par la Ville à hauteur de 4, 5 millions d’euros et ses partenaires : 50 000 euros de l’agence de l’eau, 800 000 euros du Département, 1 million d’euros de Valenciennes métropole et 3, 3 millions d’euros de l’Etat. A ce titre, Guillaume Quenet, Sous-préfet de Valenciennes, Béatrice Descamps, députée, Aurore Colson, conseillère régionale, Laurent Degallaix, président de Valenciennes métropole, et Marco Menei, inspecteur de l’Education nationale, étaient présents pour, symboliquement, lancer une pelletée de terre aux pieds du chêne autour duquel s’articulera le chantier.
Croissance & vitalité
La députée Béatrice Descamps a souligné « l’ambition du maire pour sa commune et ses habitants« , en dépit d’une situation budgétaire compliquée. Et la qualité du projet, conçu pour « favoriser l’inclusion scolaire et l’égalité des chances« . Un projet d’autant plus ambitieux, dans un contexte général plutôt propice aux fermetures de classes. Contre-pied à Saint-Saulve, où la construction d’une école symbolise « croissance et vitalité« , pour rependre les mots de la députée. Une croissance telle une graine qui va germer dans un quartier qui s’annonce florissant, amené à éclore dans les prochaines années. Une dynamique pour laquelle le « fonds vert »* de l’Etat est le bienvenu.
Début du chantier en janvier
Malgré une météo très humide, rendant les conditions de travail difficiles sur le chantier détrempé, les travaux suivent leurs cours depuis janvier 2024, sur cette parcelle de près d’un hectare. Ils sont menés par l’entreprise GCC/CUNIN, sous la maîtrise d’oeuvre de l’agence DSA Architecte, de Damien Surroca, qui a conçu un bâtiment répondant aux normes thermiques 2020, comprenant une conception bioclimatique, la production de chaleur décarbonée, l’usage de matériaux biosourcés, ou encore une gestion économe en eau.
Septembre 2025
Le chêne des marais – en provenance de la pépinière Arbor (Vicq) et déjà âgé de dix ans – sera au coeur du nouvel environnement scolaire des quelques 430 enfants, qui pourront être accueillis dans le bâtiment en ossature bois et répartis dans 15 classes, dès la rentrée de septembre 2025. Pour rappel, le groupe scolaire réunira les effectifs des écoles du Moulin rouge et du Centre, aujourd’hui vétustes ; soit six classes de maternelle et neuf classes d’élémentaire. Le bâtiment accueillera également la nouvelle cuisine centrale de la commune, d’une capacité de 770 couverts par jour – aujourd’hui située au centre Fortier et limitée à 400 couverts par jour – ainsi qu’une classe aménagée pour les enfants atteints de troubles autistiques.
Un nouveau chapitre de l’histoire du quartier
La construction du groupe scolaire est une première étape dans la métamorphose du quartier du Bas marais, voué à se développer en tant qu’éco-quartier, accueillant de nouvelles familles, dans un cadre verdoyant. Cheminements piétonniers, essences végétales locales, vergers, pâturages, agroforesterie… offriront aux écoliers un espace pédagogique de qualité.
Le début d’un nouveau chapitre pour les terres du Marais, indissociables de l’Histoire de Saint-Saulve.
- fonds vert = Dispositif porté par le Ministère de la Transition écologique, créé en 2023 et prévu pour aider les collectivités à renforcer leur performance environnementale, adapter leur territoire au changement climatique et améliorer leur cadre de vie.