Iris Dubois, une saint-saulvienne de 22 ans, partage sa vie entre ses études et sa passion pour la musique. Une passion qui la conduit sur les scènes locales, dans les bars-restaus du secteur et aux festivités de la ville.
Vous l’avez peut-être déjà entendu chanter sur le petit marché, à la fête des voisins, aux Choux rires ou encore au Bistro de Lolo. Air timide, visage juvénile, Iris se transforme dès lors qu’elle tient le micro. Une fois le stress des premières notes passées, la jeune femme de 22 ans envoie et prend plaisir à interagir avec le public. Amoureuse de musique depuis ses dix ans, Iris a accompagné ses airs de guitare par sa voix, il y a trois ans. De la pop anglaise, surtout.
Chenille devenue papillon
Les murs de son petit studio de musique, aménagé dans les combles de la maison familiale, à Saint-Saulve, l’entendent chanter tous les jours. « Au début, je chantais dans le garage, pour que personne ne m’entende et pour ne pas déranger. » Au fil du temps, Iris a gagné en confiance et laissé sa discrétion au garage, pour franchir le pas : chanter devant un public.
L’équilibre entre la musique et les études
« C’est en regardant La France a un incroyable talent que je me suis dit que je voulais chanter moi aussi. » A Saint-Saulve, notre incroyable talent, c’est Iris. Passionnée, la musicienne doit se faire violence pour refermer ses partitions et ouvrir ses cahiers : elle étudie la neuropsychologie à Mons. Quand elle ne révise pas, Iris chante. Et vice versa. « Je n’ai pas voulu faire de la musique mon métier, car je sais que c’est un milieu compliqué. Je privilégie les études, mais j’aimerais faire le plus de concert possible le week-end. »
Happy hour
Soutenue par sa famille – une maman qui a été flûtiste à l’harmonie municipale et un frère, Victor, avec lequel elle joue – Iris a intégré un groupe de musique local – Happy hour – dont les répétitions se déroulent chaque semaine à la MJC. « On fait des reprises pop/rock de toutes les générations. On prévoit de faire des concerts d’ici février/mars 2024, le temps d’être rodés. » On a hâte d’entendre ça.
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