Pépinière : la maison de quartier est le coeur battant de la cité

Dans les années 70, Saint-Saulve écrit une nouvelle page de son histoire, avec la création de la ZAC. L’artère De Gaulle voit pousser ses premiers immeubles et lotissements, suivie de La Pépinière, une décennie plus tard. De nouveaux habitants affluent et une association voit le jour : « Les Pâquerettes ». Constituée de nombreux bénévoles, elle se donne pour mission d’accompagner les enfants dans leur scolarité et les parents dans leur parentalité, avec le soutien de la CAF. Une crèche et une halte-garderie sont même créées.

30 ans

Cette dynamique forte, dans un quartier en pleine expansion, aboutit à la création d’une maison de quartier en 1993, selon la volonté de Cécile Gallez, qui imagine une structure de proximité, portée par les habitants, autour d’un projet social.

La porte toujours ouverte

Créée sous l’égide de la MJC, la maison de quartier rejoint l’association des centres sociaux de la région de Valenciennes en 2013. Depuis 30 ans, la structure accompagne les habitants et leur permet d’élargir leur horizon, grâce à de nombreuses activités et une grande écoute. Outre une fermeture annuelle entre Noël et Nouvel An, la maison de quartier ne ferme jamais ses portes.

Multitude d’activités

La semaine débute avec la gym pour tous, puis des activités de loisirs créatifs. Chaque soir, c’est l’aide aux devoirs pour les 6 – 12 ans. Le vendredi soir, cette même tranche d’âge est participe à un goûter-philo qui lui permet de donner son avis sur des questions existentielles. La semaine se poursuit avec l’activité point de croix, les centres de loisirs du mercredi et les activités extérieures. Le jeudi, le lieu d’accueil parents-enfants reçoit ses hôtes pour un moment convivial en famille. Les ados de 11 à 18 ans sont aussi les bienvenus, notamment le samedi après-midi. Cette multitude d’activités est entrecoupée de permanences, notamment pour l’insertion socio-professionnelle des 16-30 ans.

Tous les âges, toutes les vies

La maison de quartier cible toutes les tranches d’âges : de l’enfant du quartier à l’écolier en vacances, de l’ado au jeune adulte, du jeune parent au grand-parent autonome ou du senior en ehpad. La structure de proximité est le lieu de convergence de toutes les vies. « Nous ne sommes pas un catalogue d’activités, juge bon de préciser Madjid Bounoua, le directeur de la structure. Nous répondons à des objectifs, comportant des axes prioritaires. Nous sommes tenus de répondre à des politiques sociales nationales, comme favoriser l’autonomie des seniors, par exemple. Notre agrément, valable quatre ans, est en cours de renouvellement. »

A l’écoute

Oui, la maison de quartier demeure avant tout un lieu d’accueil et d’écoute pour qui aurait besoin de parler. Familles monoparentales, personnes en proie à la solitude, victimes de violences, de précarité… Les professionnels de la maison de quartier travaillent en lien avec les médiateurs de la ville, une psychologue et différents partenaires, pour orienter au mieux les usagers en proie au mal être.

650 usagers

En poussant les portes de la maison de quartier, vous rencontrerez Madjid – son directeur, et Hélène, Baptiste, Julie, Magalie, Mehdi, Marie-Claude et Joseph ; chacun en charge et affiliés aux différentes tranches d’âge : enfance, jeunesse, adultes, famille, seniors… Ensemble, ils bâtissent un programme d’activités et projets régulièrement renouvelés, au grès des appels à projets auxquels ils répondent. Leur quotidien est fait de rencontres : avec les 324 adhérents et 650 usagers de la maison de quartier, mais aussi, et plus largement, avec les 4 000 habitants de la Pépinière. Pour autant, la structure n’est pas cloisonnée et voyage aussi en dehors du quartier, en travaillant en lien étroit avec la Municipalité – qui fait figure de solide partenaire – et ses différents services, notamment la maison de la Petite enfance, le service Politique de la ville et animations etc. Ainsi, depuis 30 ans, la maison de quartier est à la fois le cœur battant et le poumon de la cité : elle lui permet de mieux vivre et de respirer.

Les financeurs : la maison de quartier bénéficie d’un budget de 580 000 euros, financé à hauteur de 35% par la CAF, 30% par la Municipalité, 22% par le Département. Les charges restantes sont financées par les différents porteurs de projets (État, ARS, Région) et les adhérents.

CONTACT & INFOS PRATIQUES

Maison de quartier : 1 bis, rue Blaise Pascal – 03 27 42 54 10 – mqstsaulve@acsrv.org

Tarifs : 1 € pour les 11-17 ans / 6 € la carte famille / 3 € pour un usager seul. Toutes les activités sont payantes, excepté le Lieu d’accueil parents-enfants et l’aide aux devoirs.