L’équipe dame 1 du TCSS joue le maintien en Nationale 1, du 28 avril au 2 juin

Elles ont grandi sur les cours de tennis. A Anzin, d’abord, à Saint-Saulve, ensuite. A 4 ans, Justine & Caroline tapaient leurs premières balles. Après l’école ? Tennis. Il leur a fallu une discipline de fer pour atteindre le niveau qu’elles ont aujourd’hui. Un travail acharné, de la sueur et des larmes. Les deux soeurs – 32 et 28 ans aujourd’hui – se classent dans le top dix régional. Avec le tennis, l’histoire d’amour n’est pas un long fleuve tranquille. Elle est jalonnée de hauts et de bas. D’amour et de désamour, comme dans toutes les relations passionnelles. Parfois, les filles ont eu envie de tout quitter. Mais la discipline adorée s’est toujours rappelée à elles. Leur coach est leur père : Calogéro Lo Presti. Un avantage autant qu’un inconvénient, car les deux rôles se confondent souvent. Lui, le mordu de tennis, a découvert ce sport à l’Armée, à la base aérienne de Cambrai. Doué, il a pratiqué pendant dix ans, avant de devenir professeur de tennis en 1997 et depuis 2003 à Saint-Saulve. Avec le temps, la passion ne s’est jamais tarie, et les Saint-Saulviens peuvent l’entendre, aux beaux jours, jouer avec expressivité. Il est l’un des visages incontournables du club.

La meilleure équipe amateur des Hauts-de-France

Justine & Caroline s’apprêtent à débuter leur saison interclubs, pour le maintien en N1. Elles ne seront pas seules : leurs coéquipières belges Chelsea, Emeline et Léa forment avec elles l’équipe 1 dame ; les seules, à ce niveau (juste avant la pro B ! ) dans les Hauts-de-France. L’équipe sera constituée de quatre titulaires et une remplaçante (Caroline), à l’oeuvre du 28 avril au 2 juin, pour réussir trois déplacements prévus à Tours, Montbéliard et Cattenom ; et deux rencontres à domicile, au tennis club de Saint-Saulve : Courbevoie le 28 avril et Mondeville le 26 mai. Elles comptent d’ailleurs sur votre présence pour les encourager ! Sur les quatre poules de six équipes, les dame 1 du TCSS devront se hisser parmi les trois meilleures, pour espérer se maintenir en N1. Un objectif à leur portée.

Championnes

Classée dans les 250 meilleures françaises il y a deux ans, Justine s’est vu privée de la professionnalisation à cause du Covid, en 2020, tandis qu’elle s’était mise en disponibilité pendant un an. « La vie m’a mis un stop, raconte la jeune femme, qui n’en garde pas d’amertume. « Je n’ai pas de regrets. Etant délestée des objectifs de classements, je me sens à nouveau à ma place sur le terrain et je retrouve le plaisir de jouer. J’ai trouvé l’équilibre. » Grand gabarit, perché à 1m80, Justine a cultivé un mental de championne et des qualités incontestables sur le haut du corps (vitesse des bras), grâce auxquels elle a remporté de nombreux tournois et gravi les échelons petit à petit, jusqu’à la Nationale 1. « Elle ne lâche rien sur le terrain« , confie son coach de père. Caroline, la « petite » soeur, 4/6 aujourd’hui, est « très rigoureuses et disciplinée« . Si la nouvelle génération s’annonce très prometteuse, le TCSS a toujours ses deux stars, ses deux soeurs. Aussi talentueuses que soudées devant l’adversité.

De gauche à droite : Emeline De Witte, Léa Malazdra, Justine Lo Presti, Caroline Lo Presti, Calogero Lo Presti et Chelsea Van Houte.