Tic, tac, tic, tac… Le temps s’écoule de la même manière pour tout le monde. Mais chez Jacky, la symphonie des aiguilles a une résonnance particulière. Le Saint-Saulvien n’est pas qu’un collectionneur d’horloges rares, comme la pendule de style comtoise datée de 1774, exposée dans son salon. Il est aussi un confectionneur. Si vous cherchez Jacky, vous avez de grandes chances de le trouver dans les deux ateliers du sous-sol de sa maison, où il façonne avec minutie les rouages précis de ses chères horloges.
Un savoir-faire
Jacky a fait carrière dans la menuiserie en bâtiment. Un savoir-faire qu’il met aujourd’hui au profit de sa passion, arrivée comme un flash il y a 15 ans. Amoureux des beaux objets, Jacky a fréquenté les antiquaires, dont quelques belles pièces ornent sa maison. Travailleur du bois, il a confectionné des armoires raffinées, des pièces en marqueterie et des arbres à cœur, pour venir y glisser des photos. Un petit monde qu’il conserve précieusement, rien que pour lui.
De l’envie et des idées
Adepte de la récupération, Jacky est aussi patient que créatif en matière d’horloges. D’une assiette en étain à un carton de fond de pâtisserie, l’artiste varie les supports au gré de ses idées. Le résultat n’en est que d’autant plus bluffant. A 78 ans, l’artisan horloger a encore beaucoup de projet en tête, « à mûrir ». La passion qui dévore se joue bien du temps qui passe.
